Saga UNIVERSAL MONSTERS

En 1925, Le Fantôme de l’Opéra de Rupert Julian rencontre un succès inespéré. Face à cet accueil enthousiaste, les cadres du studio Universal comprennent que le fantastique et l’horreur sont des genres sur lesquels il faut désormais capitaliser. En s’appuyant sur les grands classiques de la littérature d’épouvante et sur les grands mythes universels, le studio lance donc ce qui sera communément appelé “l’âge d’or du cinéma fantastique”, à travers une galerie de monstres devenus célèbres au fil d’un “Cinematic Universe” n’hésitant pas déjà à jouer pleinement la carte du crossover et spin-off, bien avant que ces mots n’entrent dans le langage courant. Ce fut aussi l’occasion de voir émerger des talents tels que Bela Lugosi, Boris Karloff, Lon Chaney Jr. et bien d’autres…

1925: Le Fantôme de l’Opéra de Rupert Julian

1931: Dracula de Tod Browning

1931: Frankenstein de James Whale

1932: La Momie de Karl Freund

1933: L’Homme invisible de James Whale

1935: La Fiancée de Frankenstein de James Whale

1936: La Fille de Dracula de Lambert Hillyer

1939: Le Fils de Frankenstein de Rowland V. Lee

1940: Le Retour de l’homme invisible de Joe May

1940: La Main de la momie de Christian Cabanne

1940: La Femme invisible de A. Edward Sutherland

1941: Le Loup-garou de George Waggner

1942: Le Spectre de Frankenstein d’Erle C. Kenton

1942: La Tombe de la momie d’Harold Young

1942: L’Homme invisible contre la gestapo d’Edwin L. Marin

1943: Le Fils de Dracula de Robert Siodmak

1943: Frankenstein rencontre le loup-garou de Roy William Neill

1943: Le Fantôme de l’Opéra d’Arthur Lubin

1944: Le Fantôme de la momie de Reginald Le Borg

1944: La Revanche de l’homme invisible de Ford Beebe

1944: La Malédiction de la momie de Leslie Goodwin

1944: La Maison de Frankenstein d’Erle C. Kenton

1945: La Maison de Dracula d’Erle C. Kenton

1948: Deux nigauds contre Frankenstein de Charles Barton

1949: Deux nigauds chez les tueurs de Charles Barton

1951: Deux nigauds contre l’homme invisible de Charles Lamont

1953: Deux nigauds contre le Dr. Jekyll et Mr. Hyde de Charles Lamont

1954: L’Etrange créature du lac noir de Jack Arnold

1955: La Revanche de la créature de Jack Arnold 

1955: Deux nigauds et la momie de Charles Lamont

1956: La Créature est parmi nous de John Sherwood

Saga PUPPET MASTER

Très intéressé par l’imagerie du jouet tueur, notamment après son visionnage de La Poupée de la terreur dans lequel une figurine vaudou attaque Karen Black, le prolifique producteur Charles Band décide de s’en emparer en 1986 en produisant Dolls de Stuart Gordon, puis en déclinant le thème sous forme d’une saga mettant en scène des poupées meurtrières. Ainsi naît la franchise Puppet Master. Oubliez donc les sourires éclatants des poupées Barbie et la sympathique bonhommie des héros de Toy Story. Avec la série Puppet Master, les jouets de notre enfance deviennent des objets de terreur spécialisés dans la destruction de masse et le massacre tous azimuts.

1989: Puppet Master 

de David Schmoeller

1990: Puppet Master II 

de David Allen

1991: Puppet Master III : la revanche de Toulon 

de David DeCoteau 

1993: Puppet Master IV 

de Jeff Burr 

1994: Puppet Master V 

de Jeff Burr 

1998: Le retour des Puppet Master 

de David DeCoteau 

1999: Retro Puppet Master 

de David DeCoteau 

2003: Puppet Master :

The Legacy 

de Charles Band 

2004: Puppet Master

vs Demonic Toys 

de Ted Nicolaou

2010: Puppet Master :

Axis of Evil

de David DeCoteau 

2012: Puppet Master X :

Axis Rising 

de Charles Band 

2018: Puppet Master : The Littlest Reich de Sonny Laguna et Tommy Wiklund

2020: Blade the Iron Cross de John Lechago

2022: Puppet Master: Doktor Death de Dave Parker

Saga CREEPSHOW

Passionnés par les bandes dessinées horrifiques éditées par EC Comics (“The Crypt of Terror”, “The Vault of Horror”, “The Haunt of Fear”), l’écrivain Stephen King et le réalisateur George Romero unissent leurs talents pour initier au début des années 80 un film à sketches qui s’en inspire largement, gorgé d’humour noir et sublimé par les maquillages spéciaux et les créatures de Tom Savini. Le phénomène Creepshow est né, entraînant dans son sillage de nombreuses imitations (dont la fameuse série Les Contes de la crypte) et des séquelles officielles conçues pour le grand et le petit écran.

1982: Creepshow de George A. Romero

1987: Creepshow 2 de Michael Gornick

2006: Creepshow 3 d’Ana Clavel et James Glenn Dudelson

2019-2022: Creepshow série créée par Greg Nicotero

Saga TROIS MÈRES

C’est en 1977, dans Suspiria, que Dario Argento pose les premiers jalons de la mythologie des “Trois Mères” : Mater Susupirorum, Mater Tenebrarum et Mater Lachrymarum, autrement dit la mère des soupirs, la mère des ténèbres et la mère des larmes. Ce trio de redoutables sorcières vit parmi nous depuis des siècles et sème terreur et destruction. Leur histoire nous serait parvenue grâce à un architecte et alchimiste, Emilio Varelli, dont Argento nous parle plus en détail dans Inferno avant de clore sa trilogie avec Mother of Tears. Cette mythologie se décline aussi en toute logique dans le remake de Suspiria.

1977: Suspiria de Dario Argento

1979: Inferno de Dario Argento

2007: Mother of Tears de Dario Argento

2018: Suspiria de Luca Guadagnino

 

Complétez votre collection

Saga SHARKNADO

La “sharkmania” ayant frappé les écrans avec la démocratisation des images de synthèse et l’impulsion de films tels que Peur bleue ou Megalodon, la compagnie de production The Asylum tenta la démesure avec un concept né d’une boutade : une tornade transportant des squales dans les airs pour les faire retomber sur les citoyens américains. Le succès inespéré de Sharknado, allègrement relayé par les réseaux sociaux, donna naissance à l’une des franchises les plus improbables de tous les temps.

 

Cliquez sur les posters

2013: Sharknado 

d’Anthony C. Ferrante

2014: Sharknado 2 

d’Anthony C. Ferrante

2015: Sharknado 3 

d’Anthony C. Ferrante

2016: Sharknado 4 

d’Anthony C. Ferrante

2017: Sharknado 5 

d’Anthony C. Ferrante

2018: Sharknado 6 

d’Anthony C. Ferrante

Saga DESTINATION FINALE

Le coup de génie de James Wong et Glen Morgan fut d’imaginer au début des années 2000 un film d’horreur dans lequel le tueur en série serait non pas un psychopathe masqué mais la Mort elle-même, fâchée qu’une poignée de jeunes gens aient joué un tour au destin. Résolument original et riche en possibilités de séquences à suspense éprouvantes, le concept de Destination finale se déclina à travers les épisodes inégaux d’une saga appuyant ses péripéties sur une infinité de réactions en chaîne macabres.

2000: Destination finale de James Wong 

2003: Destination finale 2 de David Richard Ellis 

2006: Destination finale 3 de James Wong 

2009: Destination finale 4 de David Richard Ellis 

2011: Destination finale 5 de Steven Quale

 

Complétez votre collection

Saga PSYCHOSE

Né dans une nouvelle de Robert Bloch portée magistralement à l’écran par Alfred Hitchcock en 1960, Norman Bates est devenu le tueur psychopathe de fiction le plus célèbre et le plus emblématique de tous les temps, dont la sanglante carrière s’est déclinée pendant presque six décennies sur le grand et le petit écran. Anthony Perkins, Henry Thomas, Vince Vaughn et Freddie Highmore lui ont prêté tour à tour leur visage…

 

Les films

1960: Psychose 

d’Alfred Hitchcock 

1983: Psychose II 

de Richard Franklin 

1986: Psychose III 

d’Anthony Perkins 

1987: Bates Motel 

de Richard Rothstein

1990: Psychose IV 

de Mick Garris

1998: Psycho

de Gus Van Sant 

 

La série TV

2013-2017: Bates Motel 

créée par Carlton Cruse, Kerry Ehrin et Anthony Cipriano

Saga TEMPLIERS MORTS-VIVANTS

S’il a signé des westerns, des films érotiques et quelques longs-métrages consacrés aux vampires, le réalisateur Amando de Ossorio est surtout connu pour sa tétralogie des Templiers, s’engouffrant dans la brèche ouverte par La Nuit des Morts-Vivants de George Romero pour proposer une variante particulièrement originale du mythe du zombie. Ancrés dans l’histoire, ses morts-vivants sont d’anciens membres de l’Ordre du Temple, punis pour avoir commis des actes effroyables, et revenant parmi les vivants du vingtième siècle sous forme de cadavres squelettiques enveloppés d’une sinistre bure. Cette imagerie forte et inédite s’est déclinée sur quatre longs-métrages baignant dans une insolite poésie macabre.

1972: La Révolte des Morts-Vivants 

d’Amando de Ossorio

1973: Le Retour des Morts-Vivants

d’Amando de Ossorio

1974: Le Monde des Morts-Vivants

d’Amando de Ossorio

1975: La Chevauchée des Morts-Vivants

d’Amando de Ossorio

Saga HUMAN CENTIPEDE

Passionné de cinéma depuis sa prime enfance, le réalisateur hollandais Tom Six fait ses débuts professionnels à la télévision puis commence à réaliser des films à controverse. Fasciné par le cinéma d’horreur et par Salo ou les 120 jours de Sodome de Pier Paolo Pasolini, il se lance dans un film à scandale qui fera grand bruit : The Human Centipede. Tellement provocateur qu’il entre dans la culture populaire et fait l’objet de maintes parodies, ce long-métrage devient le premier volet d’une saga repoussant joyeusement les limites de la décence.

2009: The Human Centipede

de Tom Six

2011: The Human Centipede 2

de Tom Six

2014: The Human Centipede 3

de Tom Six

Saga RIDDICK

Inventé par les scénaristes Jim et Kim Wheat, le personnage de John Riddick s’est imposé dès Pitch Black comme une icône marquante du cinéma de science-fiction. Incarné par Vin Diesel et mis en scène par David Twohy, Riddick est originaire de la planète Furya, terre natale d’une race de guerriers redoutables dont il serait l’un des derniers représentants. C’est un être extrêmement athlétique, doté d’une vision nocturne hors-norme qui s’avère être un atout de poids au fil de ses aventures spatiales.

2000: Pitch Black de David Twohy

2004: Les Chroniques de Riddick de David Twohy 

2013: Riddick de David Twohy