Saga ILSA

C’est au milieu des années 70 qu’apparaît pour la première fois à l’écran Ilsa, une super-vilaine typique du cinéma d’exploitation de l’époque, tortionnaire au sadisme exacerbée et à la sexualité débridée. Tour à tour gardienne de camp nazi, de harem, de prison ou de goulag, la matrone psychopathe à l’opulente poitrine s’ébat dans des séries B sans garde fou où le gore éclabousse régulièrement l’écran. Objets cinématographiques douteux ou objets de culte ? Sans doute les deux à la fois. Telle est l’improbable “saga” Ilsa.

1974: Ilsa la louve des SS de Don Edmonds

1976: Ilsa, gardienne de harem de Don Edmonds

1977: Ilsa, la tigresse du goulag de Don Edmonds

1977: Ilsa la tortionnaire de Jess Franco

Saga WES CRAVEN

Il a façonné nos cauchemars, réinventé la figure du croquemitaine avec Freddy Krueger, exposé la violence brute et primale que véhiculent les plus bas instincts à travers La Dernière maison sur la gauche et La Colline a des yeux, révolutionné le slasher et le cinéma d’épouvante à l’occasion de Scream. Wes Craven nous a légué une myriade d’images fortes et inoubliables.

FILMOGRAPHIE FANTASTIQUE

1972: La Dernière maison sur la gauche

1977: La Colline a des yeux 

1978: L’Été de la peur 

1981: La Ferme de la terreur 

1982: La Créature du marais 

1984: Invitation pour l’enfer 

1984: La Colline a des yeux 2 

1985: Les Griffes de la nuit 

1985: Terreur froide 

1986: L’Amie mortelle 

1988: L’Emprise des ténèbres 

1989: Shocker 

1990: Objectif meurtre 

1991: Le Sous-sol de la peur 

1994: Freddy sort de la nuit 

1995: Un Vampire à Brooklyn 

1996: Scream 

1997: Scream 2 

2000: Scream 3 

2005: Cursed 

2010: My Soul to Take 

2011: Scream 4

Saga GAMERA

Depuis 1954, Godzilla et ses séquelles font un tabac partout dans le monde, à la grande joie du studio japonais Toho. Très envieuse de ce succès, la compagnie concurrente Daeï décide de lancer en 1964 son propre monstre géant : Gamera, la tortue antédiluvienne. Conçue au départ pour profiter du succès du dinosaure radioactif, la tortue géante a rapidement dépassé son statut de simple rivale pour se hisser au rang d’une des créatures les plus populaires du paysage cinématographique japonais.

1965: Gamera de Noriaki Yuasa

1966: Les Monstres attaquent de Shigeo Tanaka

1967: Gamera contre Gyaos de Noriaki Yuasa 

1968: Gamera contre Viras de Noriaki Yuasa

1969: Gamera contre Guiron de Noriaki Yuasa

1970: Gamera contre Jiger de Noriaki Yuasa 

1971: Gamera contre Zigra de Noriaki Yuasa

1980: Gameka et les trois Super-Women de Noriaki Yuasa

1995: Gamera: gardien de l’univers de Shusuke Kaneko

1996: Gamera : l’attaque de Légion de Shusuke Kaneko 

1999: Gamera : la revanche d’Iris de Shusuke Kaneko 

2006: Gamera l’héroïque de Ryuta Tasaki

Saga EDGAR POE PAR ROGER CORMAN

En l’espace de huit films, Roger Corman aura créé un univers cinématographique somptueux, loin des productions fauchées auxquelles il était jusqu’alors habitué, avec l’appui de la compagnie American International Pictures. Tournées en couleur et en Cinémascope entre 1960 et 1964, ses adaptations libres des écrits d’Edgar Allan Poe donnent quasiment toutes la vedette au comédien Vincent Price, adoptant les visages les plus variés pour traduire les diverses obsessions de l’auteur du “Chat noir”. Les films du cycle Poe/Corman sont depuis considéré comme des œuvres incontournables de l’épouvante des années soixante, au même titre que les longs-métrages de Mario Bava ou ceux de la Hammer.

Saga FEAR STREET

En 1989, R.L Stine, futur créateur de la saga littéraire “Chair de poule”, crée la série de livres “Fear Street”, des récits d’horreur ciblés pour un public adolescent qui s’étaleront sur 51 ouvrages et totaliseront 80 millions d’exemplaires vendus dans le monde. En 2021, la scénariste et réalisatrice Leigh Janiak se voit confier une adaptation libre de cet univers à travers une trilogie conçue initialement pour le cinéma mais finalement diffusée directement sur la plateforme Netflix. Meurtres sanglants, malédictions, invocations du diable et chasses aux sorcières sont au menu de ce triptyque qui présente la particularité de situer chacun de ses opus dans une période différente, le temps remontant du milieu des années 90 jusqu’au cœur du 17ème siècle.

2021: Fear Street partie 1 : 1994 

de Leigh Janiak

2021: Fear Street partie 2 : 1978 

de Leigh Janiak

2021: Fear Street partie 3 : 1666 

de Leigh Janiak

Saga TOXIC AVENGER

C’est en voulant mêler deux idées – les dangers de la pollution via les produits chimiques et un culte de plus en plus développé pour les salles de sport au sein de la population américaine – que Lloyd Kaufman donne naissance au Toxic Avenger, le super-héros le plus trash de l’histoire du cinéma. Ce personnage iconique et improbable entré depuis dans la culture populaire est devenu le symbole difforme et grimaçant de l’impertinente compagnie de production Troma.

1985: Toxic de Michael Herz et Lloyd Kaufman

1989: Toxic Avenger 2 de Michael Herz et Lloyd Kaufman

1989: Toxic Avenger 3 de Michael Herz et Lloyd Kaufman

2000: Citizen Toxie – Toxic Avenger 4 de Lloyd Kaufman

 

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Saga SUPERMAN

Né de l’imagination de Jerry Spiegel et Joe Shuster, Superman fait ses premiers pas dans la revue « Action Comics » en 1938 et se mue aussitôt en icône universelle. Car sous ses allures de défenseur de l’« american way of life » (surtout en pleine période de guerre mondiale), l’alter-ego rouge et bleu de Clark Kent est le descendant direct des héros et demi-dieux de la mythologie grecque, invincible à l’exception d’une exposition à la kryptonite (équivalent moderne du talon d’Achille) et victime des mêmes tourments que les pauvres mortels malgré sa force surhumaine. D’où un succès immédiat, et un prolongement rapide de ses aventures dessinées sur les petits et les grands écrans.

1978: Superman de Richard Donner  

1980: Superman 2 de Richard Donner et Richard Lester  

1983: Superman 3 de Richard Lester

1987: Superman 4 de Sidney J. Furie

2006: Superman Returns de Bryan Singer

2013: Man of Steel de Zack Snyder

2016: Batman V Superman de Zack Snyder

2017: Justice League de Zack Snyder et Joss Whedon

2021: Zack Snyder’s Justice League de Zack Snyder 

2022: Black Adam de Jaume Collet-Serra

2023: The Flash d’Andres Muschietti

2025: Superman de James Gunn

Saga JOHN CARPENTER

Cinéaste de la nuit et des grands espaces, réalisateur surdoué dont le sens du rythme et le génie du cadre ont fait de sa “patte” une signature parfaitement identifiable et maintes fois imitée, maître d’œuvre de films concepts virils et abrupts qu’il mit la plupart du temps lui-même en musique, John Carpenter est un des spécialistes les plus admirés du genre fantastique depuis ses débuts dans les années 70. Chez lui, l’horreur et la science-fiction entrent souvent en résonance avec le western et le thriller, en un cocktail unique en son genre. On ne compte plus les classiques qui jalonnent son impressionnante filmographie.

 

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Saga ALEXANDRE AJA

Alexandra Aja visite son premier plateau à l’âge de deux ans, sur le tournage du Grand pardon de son père Alexandre Arcady, dans lequel il joue même un petit rôle. Huit ans plus tard, il rencontre son meilleur ami Grégory Levasseur, qui deviendra plus tard son coscénariste et son collaborateur principal. Après le court-métrage imprégné d’humour noir Over the Rainbow, les deux cinéphiles s’attellent à leur premier long-métrage, une fable futuriste baptisée Furia. Sans doute trop ambitieux pour leurs jeunes épaules, le film passe inaperçu et les incite à se perfectionner, notamment auprès d’Alexandre Arcady pour qui ils écrivent le scénario d’Entre chiens et loups. Pendant les cinq années qui suivent, ils pratiquent intensivement la réalisation de deuxième équipe, tout en continuant à écrire. Lorsque le scénario de Haute tension est prêt, Alexandre Aja estime qu’il est temps de repasser derrière la caméra. Ce sera le point de départ d’une filmographie exemplaire…

2008: Mirrors

2013: Horns

 

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Saga GEORGE ROMERO

Au sein du cercle fermé des maestros du cinéma d’horreur, George Romero occupe une place bien à part. Son approche des monstres et de la terreur s’est toujours assortie d’une observation sans fard de la société et de ses travers. Chez lui, le cinéma est un acte politique autant qu’artistique. Au fil de son œuvre prolixe, les zombies, vampires, mutants et sorcières jouent avant tout le rôle d’éléments révélateurs craquelant le vernis d’une humanité bien ordonnée pour laisser apparaître le racisme, la misogynie, le consumérisme outrancier, le voyeurisme ou la course à l’armement. Romero n’a pourtant jamais adopté la posture sévère d’un cinéaste engagé, conservant toujours intacts son enthousiasme, sa fraîcheur et sa passion.

 

 

Filmographie fantastique

1977:

Martin

1978:

Zombie