Saga PLANÈTE DES SINGES

C’est en visitant un zoo que l’écrivain français Pierre Boulle développe l’idée d’un récit qui inverserait les rôles de l’homme et du singe. Que se passerait-il si les gorilles étaient les gardiens et les humains derrière les barreaux ? Partant de ce postulat, Boulle finit par écrire l’un des romans de science-fiction les plus déstabilisants et les plus importants de son époque. Publié en 1963, “La Planète des singes” devient un film cinq ans plus tard, sous l’égide du studio 20th Century Fox. Revisitée par Rod Serling, créateur de La Quatrième dimension, l’intrigue s’achève sur un coup de théâtre entré dans toutes les mémoires. Quatre longs-métrages suivront, bouclant la boucle d’un gigantesque paradoxe temporel. Après la série TV des années 70 et l’essai mitigé réalisé par Tim Burton en 2001, la saga redémarre sous un angle modernisé et fascinant en 2011, preuve que les singes parlants ont la vie dure !

Cliquez sur les affiches pour lire les critiques

1968 : La Planète des singes de Franklin J. Schaffner

1972 : La Conquête de la planète des singes de Jack Lee Thompson

1973 : La Bataille de la planète des singes de Jack Lee Thompson

1974 : La Planète des singes série créée par Anthony Wilson

2001 : La Planète des singes de Tim Burton

2011 : La Planète des singes : les origines de Rupert Wyatt

Saga WALDEMAR DANINSKY

Grand passionné des films de monstres du studio Universal, admirateur sans borne de Lon Chaney Jr et de son interprétation du maudit Larry Talbot dans Le Loup-garou et ses suites, l’acteur espagnol Jacinto Molina décide un jour d’adopter le pseudonyme germanisant de Paul Naschy et de devenir à son tour une star locale du cinéma d’épouvante. Son personnage fétiche sera Waldemar Daninsky, un noble polonais mordu en pleine nuit par le lycanthrope Imre Wolfstein et désormais condamné à se transformer en loup-garou. Une douzaine de films le mettront en vedette sous le maquillage bestial de Daninsky, au fil d’intrigues toutes plus rocambolesques et excentriques les unes que les autres.

Cliquez sur les affiches pour lire les critiques

1968: Les Vampires du docteur Dracula d’Enrique Lopez Eguiluz

1969: Dracula contre Frankenstein de Tulio Demichelli

1971: La Furie des vampires de Leon Klimovsky

1972: La Furie du loup-garou de Jose Maria Zabalza

1972: Docteur Jekyll et le loup-garou de Leon Klimovsky

1973: L’Empreinte de Dracula de Carlos Aured

1975: Dans les griffes du loup-garou de Miguel Iglesias

1981: Le Retour du loup-garou de Paul Naschy

1983: La Bête et l’épée magique de Paul Naschy

1996: Licantropo de Francisco Rodriguez Gordillo

2004: La Tombe du loup-garou de Fred Olen Ray

Saga FIREFLY FAMILY

En se laissant doublement influencer par le cinéma d’horreur des années 70 – Massacre à la tronçonneuse en tête – et les “monster movies” classiques des studios Universal, le musicien Rob Zombie passe à la mise en scène en créant de toutes pièces la famille Firefly, de joyeux dégénérés aux instincts psychopathes quelque part à mi-chemin entre les Freaks de Tod Browning et la secte de Charles Manson. À ce jour, trois films aux tonalités bien distinctes leur ont été consacrés, tous sous la direction de Zombie.

Cliquez sur les affiches pour lire les critiques

Saga SCREAM

En 1996, le réalisateur Wes Craven et le scénariste Kevin Williamson décident de redonner un coup de fouet au slasher, sous-genre du cinéma d’horreur ayant connu son heure de gloire dans les années 80, en en proposant une relecture post-moderne. Leur approche novatrice permet de transformer les spectateurs en complices, d’autant que les protagonistes eux-mêmes sont familiers avec les codes du cinéma de genre. Ainsi est né le phénomène Scream, décliné depuis sur le grand et le petit écran.

Cliquez sur les affiches pour lire les critiques

1996 : Scream

de Wes Craven

1997: Scream 2

de Wes Craven

2000: Scream 3

de Wes Craven   

2011: Scream 4

de Wes Craven

2022: Scream

de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett

2023: Scream VI

de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett

2015-2019: Scream 

créée par Jill Blotevogel, Dan Dworkin et Jay Beattie

Saga S.O.S. FANTÔMES

Au départ, c’est une petite comédie potache écrite par Dan Aykroyd et Harold Ramis avec la complicité du réalisateur Ivan Reitman. En s’adjoignant en tête de casting les services de Bill Murray, Ernie Hudson, Rick Moranis et Sigourney Weaver, les deux trublions concoctent ce qui s’apprête à devenir l’un des films les plus cultes des années 80, un mélange audacieux de fantastique débridé (gorgé d’effets spéciaux hauts de gamme et de créatures saisissantes) et d’humour décomplexé. En 1984, S.O.S. fantômes entre dans la légende, devient le plus gros succès de l’année – aux côtés de Gremlins – et lance une franchise inégale.

 

Cliquez sur les posters pour lire les critiques

1984: S.O.S. Fantômes 

d’Ivan Reitman

1989: S.O.S. fantômes 2

d’Ivan Reitman

 2016: S.O.S. Fantômes 

de Paul Feig

2021: S.O.S. fantômes : l’héritage de Jason Reitman 

Saga GLASS

Seize ans séparent Incassable et Split, deux longs-métrages réalisés à deux époques charnière de la carrière de M. Night Shyamalan. Le premier sort dans la foulée du triomphe planétaire de Sixième sens, le second succède à plusieurs échecs commerciaux du réalisateur. Contre toute attente, ces deux films aux sujets pourtant dissemblables fusionnent au moment de l’épilogue de Split et montrent une évidente similarité dans leur approche : les super-pouvoirs et les capacités paranormales y sont abordés sous un angle hyperréaliste. C’est donc une mini-saga que crée Shyamalan, s’achevant sur un troisième acte baptisé Glass.

 Cliquez sur les posters pour lire les critiques

2000: Incassable

de M. Night Shyamalan

2016: Split

de M. Night Shyamalan

2019: Glass

de M. Night Shyamalan

Saga BILL & TED

Au milieu des années 80, le fils du célèbre romancier de science-fiction Richard Matheson et son ami d’enfance Ed Solomon s’inspirent de sketches qu’ils jouaient au lycée pour imaginer les mésaventures de deux adolescents qui rêvent de devenir stars du rock mais savent à peine jouer de la guitare. Après maintes réécritures, les héros qu’ils imaginent deviennent Bill et Ted, incarnés par les valeurs montantes Keanu Reeves et Alex Winter. Les voilà propulsés dans un délire où s’entremêlent les voyages dans le temps, les messagers du futur, les cabines téléphoniques spatio-temporelles et des personnages historiques turbulents. Contre toute attente, la première aventure de Bill et Ted devient culte, générant une suite quasi-immédiate et une autre beaucoup plus tardive, ainsi qu’une série animée et beaucoup de produits dérivés.

Saga CRITTERS

Inspirés par le succès des Gremlins de Joe Dante, les Critters sont des créatures extraterrestres poilues et gloutonnes, dotées de bouches surdimensionnées et de crocs acérés. Après s’être échappés de leur prison intergalactique, ils atterrissent dans une petite ville d’Amérique, prêts à tout dévorer sur leur passage et poursuivis par des chasseurs de primes armés jusqu’aux dents. Très populaires, ces petits monstres ricanants sont les héros de cinq longs-métrages et d’une série TV.

 

Cliquez sur les posters pour lire les critiques

1986: 

Critters de Stephen Herek

1988: 

Critters 2 de Mick Garris

1991: 

Critters 3 de Kristine Peterson

1992: 

Critters 4 de Rupert Harvey

2019: Critters Attack ! de Bobby Miller

2019: Critters : A New Binge créée par Jon et Al Kaplan

Saga DÉMONS DU MAÏS

Lorsque Stephen King écrit la nouvelle “Children of the Corn”, qui sera publiée en 1978 dans le recueil “Danse Macabre” (“Night Shift”), il ne se doute pas du nombre incalculable de films qui s’en inspireront. Cette histoire courte et efficace, inspirée en partie par les écrits de H.P. Lovecraft, ne s’étend pourtant que sur quelques pages. Ce matériau limité n’empêche pas producteurs et réalisateur de s’y abreuver sans cesse, au point que “Les Démons du maïs” sera le texte de King le plus adapté à l’écran, engendrant une dizaine de longs-métrages pour les grands et les petits écrans.

1984: Horror Kid : les Démons du maïs de Fritz Kiersch

1993: Les Démons du maïs 2 : le Sacrifice Final de David Price

1995: Les Démons du maïs 3 : Les Moissons de la Terreur de James D.R. Hickox

1996: Les Enfants du maïs 4 : la Moisson de Greg Spence

1998: Les Démons du maïs 5 : La Secte des Damnés de Ethan Wiley

1999: Les Démons du maïs 6 de Kari Skogland

2001: Les Démons du maïs 7 : Révélation de Guy Magar

2009: Les Démons du maïs de Donald P. Borchers

2011: Les Enfants de l’horreur – la genèse de Joel Soisson

2018: Children of the Corn: Runaway de John Gulager

2020: Les Démons du maïs de Kurt Wimmer

Saga ROBOCOP

Robocop est né de la conjonction de plusieurs talents : l’imagination fertile des scénaristes Ed Neumeier et Michael Miner, la folle énergie du producteur Jon Davison, la vision brutale et sans concession du réalisateur Paul Verhoeven et le talent artistique infaillible des créateurs d’effets spéciaux Rob Bottin et Phil Tippett. Il en résulte une fable de science-fiction satirique, violente, drôle et désespérée à la fois, bref un objet filmique inclassable et pourtant promis immédiatement à un gigantesque succès. Le mythe se déclinera sous plusieurs formes pour le grand et le petit écran, sans jamais retrouver totalement l’étincelle magique du premier opus.

Cliquez sur les affiches pour lire les critiques

1987: Robocop 

de Paul Verhoeven

1990: Robocop 2 

d’Irvin Kershner

1993: Robocop 3 

de Fred Dekker

1994: Robocop 

créée par Stephen Downing

2001: Robocop : directives prioritaires

créée par Julian Grant

2014: Robocop 

de Jose Padilha