Depuis 1980, Jason Voorhees, le tueur de Crystal Lake, n’en finit plus de ressusciter au fil de la saga la plus longue de l’histoire du cinéma d’horreur. Amateurs de machettes et de masques de hockey, voici un compte-rendu de tous les films de la série Vendredi 13, pour le meilleur et – bien souvent, avouons-le – pour le pire !
En 1984, Wes Craven imaginait le personnage de Freddy Krueger, un assassin d’enfant brûlé vif par des parents en quête de justice et ressuscité sous forme de démon hantant le cauchemar des enfants d’Elm Street… Au fil des nombreuses séquelles des Griffes de la Nuit, Freddy est devenue une véritable icône du cinéma d’horreur, promenant partout son inimitable silhouette au chapeau mou, au pull rayé, au gant griffu et au visage calciné.
Véritable tornade rasant tout sur son passage dans les librairies du monde entier, la saga Harry Potter imaginée par la romancière britannique J.K. Rowling emprunte à toutes les mythologies et tous les contes pour recomposer un univers mixant habilement le modernisme (à travers la figure récurrente des élèves et de leurs professeurs) et la fantasy classique. Les adaptations cinématographiques sont inégales mais constituèrent à chaque sortie un événement planétaire.
Ridley Scott, James Cameron, David Fincher, Jean-Pierre Jeunet… En début de carrière, chacun de ces talentueux réalisateur a imprimé de son style unique et inimitable la saga Alien, chaque épisode se suivant de près tout en s’imprégnant de la personnalité forte de son metteur en scène. Exercice d’équilibrisme permanent entre la science-fiction et l’horreur, cette franchise a redéfini le personnage de l’extra-terrestre agressif tout en transposant dans l’espace le motif de la maison hanté et en regorgeant de symboles psychanalytiques.
Le plus humain et le plus fascinant des super-héros est né en 1962 sous la plume effervescente de Stan Lee et le crayon alerte de Steve Ditko. Soixante ans plus tard, l’homme-araignée est plus vivace que jamais dans l’esprit du public. Héros de nombreuses séries animées tirées des innombrables comic books le mettant en vedette, il a pris corps sur le grand écran dans une saga initiée par Sam Raimi, puis un diptyque dirigé par Marc Webb, avant de venir rejoindre au cinéma les rangs des Avengers.
Créé par l’écrivain Ian Fleming en 1953, James Bond est l’espion fictif le plus célèbre de tous les temps. Confronté à des super-vilains bigarrés, contrecarrant les stratagèmes les plus diaboliques, il change de visage au fil des ans sans jamais perdre la popularité qui, à l’instar de son célèbre smoking noir, lui colle à la peau.
C’était impossible, mais Peter Jackson l’a fait : porter à l’écran l’inadaptable saga d’héroïc fantasy conçue par J.R.R. Tolkien. Fidèle sur le fond et bien souvent dans la forme à son foisonnant modèle littéraire, le génial cinéaste néo-zélandais conçoit une fresque immense et époustouflante brassant tout ce qui constitue le cinéma épique tel que l’affectionne depuis toujours le grand public.
Le premier long-métrage de Sam Raimi, bricolé avec trois bouts de ficelle, a fait l’effet d’une bombe dès ses premières projections au début des années 80, avant de devenir un objet de culte total, soutenu avec enthousiasme par un Stephen King subjugué. Raimi, cinéaste de 22 ans alors totalement inconnu, y recyclait les univers de H.P. Lovecraft, George Romero et William Friedkin pour en tirer un film totalement insolite, partagé entre une mise en scène inspirée des looney tunes et des moments de pure frayeur, le tout arrosé d’hectolitres de sang et de matières visqueuses indéterminées. Bref un OVNI splendide, suivi par deux séquelles tout aussi folles, basculant peu à peu vers la comédie burlesque et l’heroïc fantasy.
En recyclant tout ce qui constitua la culture populaire de ses jeunes années – Flash Gordon, Le Seigneur des Anneaux, La Forteresse Cachée – George Lucas a redonné ses lettres de noblesse au space opéra en concevant l’une des sagas cinématographiques les plus populaires de tous les temps. Chacun de ses personnages, de ses véhicules ou de ses armes rétro-futuristes est désormais entré dans l’inconscient collectif.
Les super-héros de l’univers Marvel ayant eu du mal à sortir des pages des comics pour s’épanouir sur les écrans (malgré quelques sympathiques tentatives comme la mythique série L’Incroyable Hulk), le succès des films consacrés à Blade et aux X-Men ouvrit enfin une porte qui semblait définitivement fermée. Certes, Daredevil, Elektra, Ghostrider ou les deux longs-métrages consacrés aux Quatre Fantastiques n’enthousiasmèrent pas les foules. Mais parallèlement, la superbe trilogie que Sam Raimi consacra à Spider-Man et les développements de la saga X-Men prouvèrent le formidable potentiel cinématographique des héros créés par Stan Lee. Dès lors, Marvel fonda son propre studio de cinéma et entama une nouvelle saga consacrée aux fameux Vengeurs, sous un angle inédit : plusieurs longs-métrages, consacrés chacun à un héros spécifique, s’entremêleraient les uns les autres pour aboutir à un crossover final en forme de feu d’artifice : Avengers. Le succès fut tel que la saga continue de se ramifier, pour le plus grand bonheur des fans de la première heure… et des tiroirs-caisse du studio Marvel !