KING KONG CONTRE GODZILLA !

Près de soixante ans après leur affrontement orchestré par le studio Toho et le réalisateur Inoshiro Honda, le plus grand des gorilles et le roi des monstres préparent la deuxième manche de leur combat…

PUBLIÉ LE 23 JUILLET 2020

Depuis une décennie, tous les grands studios hollywoodiens ne rêvent plus que d’une chose : reproduire le succès impensable du Marvel Cinematic Universe. La possibilité quasi-illimitée de séquelles, prequels, crossovers et spinoffs déployée par la maison de Captain America suscite bien des émules, et chacun y va de sa tentative. DC, bien sûr, qui peine pourtant à unifier les aventures de Superman, Batman, Wonder Woman et Aquaman avec cohérence. Universal, ensuite, qui espérait retrouver le grain de folie de l’âge d’or de l’épouvante où Dracula, Frankenstein et le Loup-Garou s’affrontaient joyeusement, mais qui n’a pour l’instant réussi qu’à pondre une Momie de sinistre mémoire. Et Warner Bros, enfin, qui pense pouvoir caresser les fans dans le sens du poil en projetant sur les écrans les monstres géants les plus populaires de tous les temps. Mais si le Godzilla de Gareth Edwards ouvrait de nombreuses portes prometteuses, Kong : Skull Island nous laissait une impression mitigée, ne semblant exister que pour justifier le changement de taille du singe géant (s’il avait conservé les proportions qu’il possédait dans les années 30, il n’arriverait même pas à la cheville de Godzilla). Quant à Godzilla II, la confusion extrême de son scénario et de sa mise en scène nous laissaient perplexes. Que faut-il donc espérer de Godzilla vs. Kong, dont la mise en scène a été confiée à Adam Wingard ? La réponse risque de tarder un peu, puisque la crise sanitaire n’en finit plus de repousser les sorties des blockbusters. Initialement programmé pour novembre 2020, ce choc des titans a été reporté à mai 2021…

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KINGSMAN : LES ORIGINES

En attendant le troisième volet de la saga Kingsman, Matthew Vaughn décide de faire machine arrière en nous racontant les débuts de cette équipe d'agents très spéciaux…

PUBLIÉ LE 21 JUILLET 2020

Nous sommes au tout début du vingtième siècle. Les génies criminels les plus redoutables de tous les temps ont décidé de s’unir pour préparer l’élimination pure et simple de millions d’innocents, rien que ça ! Un homme décide donc de se lancer dans une course contre la montre effrénée pour empêcher la réalisation de ce plan diabolique. Tel est le postulat de The Kings Man, première mission, qui raconte la naissance de la toute première agence de renseignement indépendante et qui, comme les deux précédents Kingsman, mêlera allègrement espionnage et science-fiction. Ralph Fiennes, Gemma Arterton, Rhys Ifans, Matthew Goode, Tom Hollander, Harris Dickinson, Daniel Brühl, Djimon Hounsou et Charles Dance sont à l’affiche de cette préquelle qui sortira officiellement le 16 septembre prochain dans les salles. Mais la crise du Covid 19 ayant décalé toutes les sorties de films, y compris celle du dernier James Bond qui ne cesse de jouer l’arlésienne, cette date reste encore à confirmer par le studio Disney, distributeur de The King’s Man, première mission.

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CIAO MAESTRO

Le légendaire compositeur Ennio Morricone, signataire de plus de 500 bandes originales de films, a tiré sa révérence dans sa ville natale romaine à l'âge vénérable de 91 ans…

PUBLIÉ LE 6 JUILLET 2020

Tout le monde connaît ses partitions entêtantes pour les westerns spaghettis de Sergio Leone et les polars français d’Henri Verneuil, mais les fantasticophiles savent qu’ils lui doivent aussi quelques-unes de leurs plus fortes émotions. Les Amants d’outre-tombe, Danger : Diabolik !, L’Oiseau au plumage de cristal, Le Chat à neuf queues, Le Venin de la peur, La Tarentule au ventre noir, Quatre mouches de velours gris, L’Antéchrist, L’Exorciste II, Orca, Holocaust 2000, L’Humanoïde, The Thing, Hundra, Kalidor, Le Syndrome de Stendhal, Mission to Mars ont tous profité de sa baguette magique d’orchestre. Il savait donner une dimension épique à la plus modeste des œuvrettes, décupler l’impact des plus grands classiques, apporter un supplément d’âme, d’émotion et de folie à tout ce qu’il touchait. L’homme n’était pas toujours affable, mais l’artiste n’a jamais rien perdu de son immensité. Ciao Maestro, nous réécouterons avec joie chacune de tes notes de musique…

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JOEL SCHUMACHER NOUS A QUITTÉS

Le réalisateur de Génération Perdue, L'Expérience Interdite, Chute Libre, Batman Forever, Batman et Robin, 8 mm, Phone Game, le Nombre 13 et tant d'autres s'est éteint à l'âge de 80 ans.

PUBLIÉ LE 22 JUIN 2020

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Joel Schumacher ne faisait pas l’unanimité. Sa relecture disco et “gay-friendly” de Batman a fait grincer beaucoup de dents, sa version romanesque du Fantôme de l’Opéra n’a pas séduit grand-monde, ses prises de position vengeresses dans 8 mm ou Le Droit de tuer ont créé quelques malaises… Mais Joel Schumacher reste un artisan essentiel du cinéma de genre des années 80 et 90. Les amateurs de thriller psychologiques n’oublieront jamais la manière dont il dirigea Michael Douglas dans le cauchemardesque Chute Libre. Et les fantasticophiles que nous sommes ne le remercieront jamais assez pour nous avoir offert ces perles envoûtantes que sont Génération Perdue et L’Expérience Interdite. Les plus attentifs noteront même qu’il réalisa en tout début de carrière une parodie féminine du classique L’Homme qui rétrécit sobrement titrée… La Femme qui rétrécit ! Joel Schumacher est mort à New York le 22 juin 2020, quelques mois avant de fêter ses 81 printemps.

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ATTENTION AU CARNAGE !

Andy Serkis passe derrière la caméra pour diriger la séquelle de Venom. Le premier film n'ayant guère enthousiasmé les fans, comment cette suite saura-t-elle les convaincre ?

PUBLIÉ LE 12 JUIN 2020

Let’s There Be Carnage ! Tel est le sous-titre de Venom 2, qu’on pourrait traduire par : « Il va y avoir un carnage ! » Les mauvaises langues diront qu’une telle phrase d’accroche peut-être dangereusement révélatrice, étant donné l’accueil glacial que les fans ont réservé au premier film réalisé par Ruben Fleischer. Mais Venom a suffisamment rempli les tiroirs-caisse pour justifier un deuxième épisode, dont le post-générique nous annonçait déjà la teneur : un affrontement entre Eddie Brock / Venom (Tom Hardy) et Cletus Kasady / Carnage (Woody Harrelson). Aux manettes du film se trouve Andy Serkis, le plus grand spécialiste mondial de l’interprétation de personnages virtuels (Gollum, King Kong, le singe Cesar, le capitaine Haddock, Snoke, c’est lui !), reconverti à la mise en scène avec Breathe, The Ruins of Empire et Mowgli : la légende de la jungle. Pour être honnête, nous attendons cette séquelle avec beaucoup de patience, mais sait-on jamais, nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise…

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WONDER WOMAN REVIENT

Après la Première Guerre Mondiale, l'amazone de DC Comics est de retour dans un cadre beaucoup plus coloré : les bonnes vieilles années 80…

PUBLIÉ LE 12 JUIN 2020

Si la princesse Diana de l’île de Themiscyra est née en 1941 sous la plume de Charles Moulton et le crayon de H.G. Peter, la super-héroïne est associée pour beaucoup de fans aux années 80, puisque c’est à cette période que la série télévisée ultra-populaire qui lui fut consacrée – initialement diffusée entre 1977 et 1979 – fut découverte par beaucoup d’entre eux. Une séquelle titrée Wonder Woman 1984 ne pouvait donc que réjouir les amateurs de la belle amazone. Gal Gadot ne portera par pour autant le mini-short étoilé de Lynda Carter, mais sa rutilante armure s’équipera cette fois-ci d’ailes de rapace lui permettant de s’envoler avec grâce dans les cieux des eighties. Cette fois-ci, Diana affronte deux redoutables ennemis : Max Lord (Pedro Pascal) et Cheetah (Kristen Wiig). Le fringuant Chris Pine est également de retour, comme le montre la bande-annonce très dynamique qu’a partagée le studio Warner sur tous les réseaux. Après Joker, Wonder Woman semble être l’un des meilleurs atouts d’un DC Cinematic Universe qui a toujours eu du mal à se construire avec cohérence.

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007 NOUS FAIT ATTENDRE

Il va falloir encore attendre pour pouvoir voir Mourir peut attendre. Initialement prévu pour une sortie en avril 2020, puis décalé en novembre, le film semble repoussé au printemps 2021.

PUBLIÉ LE 7 JUIN 2020

Le dernier James Bond n’en finit plus de jouer l’arlésienne. Mais même l’agent 007, qui pourtant en a vu d’autres, ne pouvait décemment lutter contre les conséquences de la propagation du Covid-19. Cette pandémie planétaire qui semble tout droit sortie de l’imagination fébrile d’un scénariste hollywoodien a provoqué, comme on le sait, la fermeture des salles de cinéma du monde entier. En toute logique, la sortie de Mourir peut attendre a été reportée. Initialement prévue en avril 2020, elle fut finalement annoncée pour le mois de novembre. Mais il semblerait qu’un nouveau report soit d’actualité. Les grosses sorties ayant toutes été décalées, les producteurs du film craignent un embouteillage qui finisse par porter atteinte aux bénéfices d’une production qui a coûté la coquette somme de 250 millions de dollars. Il semblerait que le dernier opus de la franchise, réalisé par Cary Fukunaga, soit désormais programmé pour avril 2021. Les spectateurs vont donc devoir s’armer de patience pour voir Daniel Craig affronter Rami Malek, ex-interprète de Freddy Mercury reconverti pour l’occasion en super-vilain.

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