QUAND LES SÉQUELLES SURPASSENT LEUR MODÈLE

Le principe de la séquelle est profondément implanté dans le système hollywoodien, chaque studio rêvant de créer ses franchises. La motivation est donc majoritairement comptable. Pourtant, il arrive que les séquelles soient plus réussies que leur modèle…

PUBLIÉ LE 27 SEPTEMBRE 2020

Un film qui a du succès génère presque automatiquement une séquelle. C’est quasi mathématique. La démarche qui préside à la mise en chantier d’une suite étant bien plus commerciale qu’artistique, le résultat est rarement convainquant. L’équation mécanique qui génère la majorité des séquelles consiste à imiter le premier opus, à tenter de retrouver tous les ingrédients de la recette de son succès tout en jouant la carte de la surenchère. Mais parfois, en de rares occasions, l’épisode 2 réussit à surpasser l’épisode 1. Sans rien ôter aux qualités du film original, ces suites d’exception parviennent à enrichir le matériau premier, à prolonger ses thématiques, à surprendre et rebondir, voire offrir une vision différente de l’opus précédent qui le revalorise. Voici 18 exemples parfaitement subjectifs (et donc soumis à discussions, bien sûr) de séquelles souvent jugées supérieures à leurs modèles. Le débat est ouvert !

 

 

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QUAND LES REMAKES DÉPASSENT LEUR MODÈLE

Encore un remake ! Cette exclamation exaspérée résonne régulièrement à l'annonce de la nouvelle version d'un classique du genre. Mais parfois, l'élève dépasse le maître…

PUBLIÉ LE 23 SEPTEMBRE 2020

On a coutume de dire que les remakes de films fantastiques sont la plupart du temps des aberrations superflues et sans saveur s’avérant au mieux inutiles, au pire insultantes pour les œuvres dont ils s’inspirent. C’est souvent vrai. Mais pour tempérer un peu ce sentiment, il faut reconnaître qu’au fil de l’histoire du cinéma fantastique, quelques remakes miraculés ont réussi l’exploit non seulement d’égaler leurs modèles mais aussi de les surpasser, grâce au style et à la personnalité des réalisateurs s’emparant de scénarios déjà éprouvés pour les réinventer sous un jour nouveau. Parmi ces films d’exception, voici une sélection – subjective, comme toujours – de 9 remakes de très haut niveau.

Le Voleur de Bagdad réalisé par Raoul Walsh en 1924 et incarné par Douglas Fairbanks était déjà une petite merveille. Mais son remake de 1940, co-réalisé par six cinéastes rivalisant de talent, est devenu la référence absolue en matière de conte des mille et une nuits

 

En 1940, Hal Roach et son fils réalisaient Tumak fils de la jungle, un soap opera préhistorique avec des cro-mignonnes permanentées et des lézards déguisés en dinosaures. On préfèrera largement le remake produit en 1966 par la Hammer avec une Raquel Welch en peau de bête ultra-sexy et de somptueux dinosaures animés par Ray Harryhausen.

 

Warren Beatty, des deux côtés de la caméra, s’empare en 1978 du scénario du Défunt Récalcitrant et le modernise pour le transformer en irrésistible Le Ciel peut attendre dans lequel un sportif mort trop tôt part en quête d’un nouveau corps pour pouvoir regagner la Terre.

 

The Thing de John Carpenter est un chef d’œuvre absolu et incontesté du cinéma d’horreur et de science-fiction, éclipsant par ses nombreuses fulgurances le classique La Chose d’un autre monde de Howard Hawks dont il s’inspire.

 

Très surestimé, La Petite Boutique des Horreurs de Roger Corman est surtout remarquable par son idée de départ étonnante et le fait qu’il ait été tourné en deux jours seulement. Le remake de Frank Oz porte ce concept aux nues, le transformant en comédie musicale déjantée parée d’un casting irrésistible et d’effets spéciaux spectaculaires.

 

La Mouche Noire de Kurt Neuman était un conte de science-fiction novateur et effrayant ayant marqué les mémoires. David Cronenberg dynamite ce scénario pour le muer en chef d’œuvre absolu, une histoire d’amour désespérée dans laquelle la monstruosité devient métaphore de la maladie et de la dégénérescence.

 

Parabole à peine déguisée du communisme, le redoutable blob qui attaquait Steve McQueen en 1958 dans Danger Planétaire contre-attaque dans un remake réjouissant, drôle et ultra-gore, réalisé trente ans plus tard par un Chuck Russell en très grande forme.

Certes, L’Attaque de la femme de 50 pieds, avec Daryl Hannah, est loin d’être un chef d’œuvre. Mais il est largement plus réjouissant que le redoutable nanar réalisé en 1958 par Nathan Juran et qui ne vaut que pour sa magnifique affiche entrée dans la légende.

 

Le lyrique Rencontre avec Joe Black, dans lequel s’épanouissent Brad Pitt, Anthony Hopkins et la sublime Claire Forlani, est une nouvelle version magnifique d’un petit film méconnu de Mitchell Leisen, La Mort prend es vacances, dans lequel Frederic March incarnait la Faucheuse.

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MICHAEL LONSDALE DANS LES ÉTOILES

L'immense comédien Michael Lonsdale nous a quittés le 21 septembre à l’âge de 89 ans…

PUBLIÉ LE 22 SEPTEMBRE 2020

Il est impossible de résumer la carrière de Michael Lonsdale en quelques lignes. Cet immense acteur au charisme fou, à l’élégance impeccable et à la voix délicieusement suave promena son inimitable silhouette aussi bien chez Marcel Carné que chez Steven Spielberg, en passant par Jean-Pierre Mocky, François Truffaut, René Clément, Luis Buñuel, Jean-Jacques Annaud, Louis Malle, Costa-Gavras, James Ivory ou John Frankenheimer. Difficile d’être plus éclectique ! Ce fut aussi un très grand comédien et metteur en scène de théâtre, écumant les planches dès le milieu des années 50. Les fantasticophiles lui réservent une place toute particulière pour deux rôles antithétiques et inoubliables : l’hilarant médecin pince-sans-rire d’Hibernatus d’Edouard Molinaro, et le redoutable super-vilain Hugo Drax de Moonraker de Lewis Gilbert. Il fut même le prêtre dans Le Procès d’Orson Welles, l’archange Gabriel dans Ma vie est un enfer de Josiane Balasko et le diable en personne dans Les Frères Karamazov de Marcel Bluwal. Quelle carrière !

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TOM HARDY EN JAMES BOND ?

Après les rumeurs persistantes concernant Henry Cavill et Idris Elba, Tom Hardy serait-il le véritable successeur de Daniel Craig sous le smoking de l'agent 007 ?

PUBLIÉ LE 20 SEPTEMBRE 2020

C’est une tradition solidement établie : chaque fois qu’un interprète de James Bond s’apprête à raccrocher le smoking, la machine s’emballe et les rumeurs vont bon train. Tous les acteurs britanniques (et parfois même américains, australiens ou canadiens) dont la tranche d’âge correspond à peu près à celle du personnage sont envisagés par les média en ébullition (“la déesse aux cent bouches” comme se plaisait à l’appeler ce bon vieux George Brassens). Alors que No Time to Die est toujours dans la file d’attente des sorties en salle, un nom visiblement plus crédible que les autres semble sortir du lot : Tom Hardy. Rien ne confirme encore que cet habitué des blockbusters (Mad Max Fury Road, The Dark Knight Rises, Inception, Venom) sera le successeur de Daniel Craig, mais selon “The Vulcan Reporter”, qui crie allègrement au scoop, l’annonce officielle était prévue pour le mois de novembre. Mourir peut attendre ayant été décalé plusieurs fois, cette annonce serait finalement prévue pour début 2021. Info ou intox ? Nous devrions être fixés dans quelques mois…

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ROGER CAREL S’EST TU

Acteur irrésistible, voix inoubliable, Roger Carel nous a quittés à l'âge vénérable de 93 ans…

PUBLIÉ LE 18 SEPTEMBRE 2020

La bande son de nos films favoris et de nos séries TV préférées nous semblera bien vide sans la voix magnifique de Roger Carel. C’est bien simple, on l’entendait partout ! Kermit la grenouille, Benny Hill, Alf, Astérix, Kaa, Winnie l’ourson, Mister Magoo, Fred Pierrafeu, Dupond et Dupont, c’était lui ! Il prêta sa voix à Peter Ustinov, Peter Sellers, Jack Lemon, Ian Holm, Oliver Hardy, Eli Wallach, Jerry Lewis… Il écuma les planches de théâtre et les plateaux de tournage des années 50 aux années 2010 sans jamais perdre son enthousiasme et sa bonne humeur communicative. Et les fantasticophiles le connaissent bien sûr comme la voix française de leur robot préféré, le bavard et trouillard C3-PO (ou Sispéo pour les fans de la première heure). Roger Carel s’est tu, mais son timbre inoubliable continuera pour toujours de peupler nos rêves d’enfants.

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DIANA RIGG S’EN EST ALLÉE

C'était une actrice exceptionnelle, qui sut doter chacun de ses personnages d'une aura unique. Diana Rigg s'est éteinte à l'âge de 82 ans.

PUBLIÉ LE 10 SEPTEMBRE 2020

A l’annonce du décès de Diana Rigg, des images tumultueuses nous reviennent en mémoire, mélange de sentiments contradictoires signifiant combien les êtres qu’elle incarna à l’écran furent complexes et insaisissables. Son regard était triste à la fois et amusé, son visage tour à tour dur et doux, sa gestuelle acrobatique ou tout en retenue… Diana Rigg était unique, et fit donc logiquement de nombreuses émules. En repensant à cette comédienne classique qui sut brûler les planches sans s’interdire d’inoubliables incursions dans la culture populaire, des mélodies reviennent aussi hanter nos esprits : le score jazzy composé par Laurie Johnson pour la série Chapeau Melon et Bottes de Cuir, le générique épique de Ramin Djawadi pour Game of Thrones, la ritournelle entêtante que Michael J. Lewis écrivit pour Théâtre de Sang… Et aussi et surtout cette chanson belle à pleurer que Louis Armstrong déclama quelques semaines avant de rendre son dernier souffle pour Au Service Secret de Sa Majesté, “We have all the time in the world”, “nous avons tout le temps du monde”… Elle fut Emma Peel, Lady Olenna Tyrell, Edwina Lionheart, Teresa Bond… Sa disparition laisse un grand vide. Personne ne pourra remplacer Diana Rigg.

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PARODIES MÉDIÉVALES

Et si les posters des grands films fantastiques étaient revisités à la manière des dessins du moyen-âge ?

PUBLIÉ LE 31 AOÛT 2020

« Juste un modeste enlumineur cinéphile et geek » : c’est ainsi que se définit Simon de Thuillières, un artiste marseillais dont le talent s’invite et se partage depuis quelques mois sur les réseaux sociaux. Sa spécialité ? Reprendre les grands classiques du cinéma de genre (avec une prédilection pour le fantastique, l’horreur et la science-fiction) et les réimaginer sous forme d’enluminures médiévales. Gentes dames, gentils damoiseaux, vous allez redécouvrir sous un œil nouveau Alien, Jurassic Park, Batman, Shining, Spider-Man, Demolition Man, Mad Max, Gremlins, Indiana Jones, Freddy Krueger, Les Dents de la mer, Retour vers le futur, S.O.S. Fantômes ou Terminator… Si vous voulez suivre son flux ininterrompu de créations délirantes, n’hésitez pas à suivre le sieur Simon sur Instagram et Twitter. Ci-dessous, voici un petit florilège. 

 

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ADIEU CHADWICK

C'est une bien triste nouvelle : le comédien Chadwick Boseman, à peine âgé de 43 ans, est décédé le 28 août 2020 à Los Angeles, endeuillant la communauté cinéphilique.

PUBLIÉ LE 29 AOÛT 2020

Il fut Jackie Robinson dans 42, James Brown dans Get On Up, Thot dans Gods of Egypt, Jacob King dans Message From the King et bien sûr le prince T’Challa dans Captain America : Civil War, Black Panther, Avengers Infinity Wars et Avengers Endgame. Il était beau, talentueux, charismatique, il nous a quittés bien trop tôt. L’annonce officielle de sa disparition est tombée comme un coup de massue :

 

« C’est avec une peine incommensurable que nous confirmons le décès de Chadwick Boseman. Chadwick a été diagnostiqué d’un cancer du colon au stade III en 2016, et a lutté ces quatre dernières années pendant sa progression vers le stade IV. Combattant émérite, Chadwick a persévéré malgré tout, en participant à tous ces films que vous aimez tant. MarshallDa 5 BloodsMa Rainey’s Black Bottom et plusieurs autres furent tournés entre d’innombrables interventions chirurgicales et séances de chimiothérapie. Ce fut un honneur, dans sa carrière, de donner vie au roi T’Challa de Black PantherIl est mort chez lui, entouré de sa femme et des siens. La famille vous remercie pour votre amour et vos prières, et vous demande de continuer à respecter leur intimité pendant cette période difficile. »

 

Adieu, Chadwick…

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PINOCCHIO PAR GUILLERMO DEL TORO

Le réalisateur du Labyrinthe de Pan s'associe à la compagnie Jim Henson et à Netflix pour co-réaliser une comédie musicale en stop-motion inspirée du conte de Collodi.

PUBLIÉ LE 20 AOÛT 2020

Quelques mois à peine après la mise en ligne du Pinocchio de Matteo Garrone sur Amazon Prime, la plateforme concurrente Netflix propose sa propre adaptation du célèbre conte de Collodi. Cette nouvelle aurait pu être accueillie avec une indifférence polie, mais deux détails d’importance sont à souligner. D’abord, il s’agit d’un long-métrage animé en stop-motion, mettant en scène des figurines conçues par l’incontournable compagnie Mackinnon & Saunders (Les Noces funèbres, Fantastic Mr Fox). Ensuite, le réalisateur n’est autre que Guillermo del Toro, qui co-signe le film avec Mark Gustafson, vétéran de l’animation depuis la fin des années 80. Les deux autres particularités de cette relecture de Pinocchio sont l’inscription de son scénario dans un contexte politique réel (la montée du fascisme dans l’Italie de Mussolini) et sa nature de comédie musicale, la bande originale étant signée Alexandre Desplat. Côté casting vocal, nous retiendrons aux côtés de Gregory Mann (dans le rôle de la poupée) les présences prestigieuses d’Ewan McGregor, David Bradley, Tilda Swinton, Christoph Waltz, Cate Blanchett, John Turturo et Ron Perlman. « L’animation est notre passion, et nous sommes convaincus qu’il s’agit du moyen idéal de proposer une version totalement innovante de ce grand classique », affirme le réalisateur du Labyrinthe de Pan. Une certaine impatience nous guette au regard de ce projet excitant que produit la compagnie Jim Henson…

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ALAIN CARRAZÉ NOUS PARLE SÉRIES TV

Tous les jours jusqu’à la fin de l’été, Alain Carrazé partage sa passion et son expertise des séries TV sur RMC. À écouter sans modération !

PUBLIÉ LE 14 AOÛT 2020

Comme chacun sait, Alain Carrazé est le spécialiste, l’expert, que dis-je le Maître des séries TV depuis de nombreuses décennies. Les plus anciens d’entre vous se souviennent sans doute de ses reportages diffusés dans le cadre de la mythique émission Temps X animée par les frères mutants Igor et Grichka Bogdanoff (où il fit découvrir aux téléspectateurs français deux joyaux inestimables de la petite lucarne : Le Prisonnier et La Quatrième Dimension). On ne compte plus le nombre d’articles, de livres, d’émissions, de chroniques qu’il a consacrés aux séries, un sujet qu’il connaît bien sûr sur le bout des doigts, avec une préférence avouée pour les genres que nous aimons : le fantastique, l’horreur et la science-fiction. Depuis début juillet, il intervient tous les jours de la semaine dans l’émission « Un Tour de France » sur RMC, entre 15h30 et 15h45, pour parler bien entendu de son sujet de prédilection. Une écoute que nous recommandons chaleureusement à tous les fantasticophiles. Alain nous en dit plus dans le petit entretien ci-dessous.

 

Pourquoi une émission radio sur les séries TV ?

J’ai toujours essayé de multiplier les supports dans le cadre de mes activités : la presse, les livres, la télévision… La radio est un média que j’aime particulièrement et qui permet plus de spontanéité que la télévision. J’en faisais déjà à l’époque de Temps X, sur une radio libre qui s’appelait Radio Forum. Je me suis longtemps occupé d’une chronique consacrée aux séries dans l’émission de Morandini sur Europe 1, avec parfois des duplex en direct depuis des festivals où je rencontrais les producteurs, les réalisateurs et les acteurs. Je suis aussi passé sur Sud Radio. Et puis l’été dernier, j’ai tenu une chronique sur RMC dans la case du matin, celle de Jean-Jacques Bourdin. C’était tout l’été, à 7h15 et à 8h25, ça ne durait que quelques minutes, et c’était une expérience formidable. Lorsque vous intervenez comme ça sur une matinale, avec un temps de parole aussi réduit, chaque mot compte. Il faut être très précis, presque à la seconde près. La difficulté, c’est aussi que l’émission était filmée pour être diffusée sur les chaînes du groupe RMC. Du coup il fallait avoir l’air un minimum réveillé, ne pas avoir les cheveux en bataille, ne pas être habillé n’importe comment et ne pas avoir le nez collé sur ses notes !

 

Et vous revoilà sur RMC, mais cette fois-ci l’après-midi.

Ils m’ont proposé de revenir, je ne pouvais pas décemment refuser ! C’est une chronique différente, plus longue, au milieu d’une émission d’après-midi qui parle de vacances, d’été, de détente. J’ai plus de temps de parole, le style est plus libre. Et ce n’est pas filmé ! Entre un correspondant qui fait du parapente en direct, un débat sur l’avantage des bouées en plastique et un blind-test pour gagner un séjour dans un grand hôtel, je parle de séries TV au grand public. Je conseille aux gens de regarder Le Prisonnier sur Paris Première, de revoir Les Simpsons sur 6ter, de découvrir Evil sur TF1. Je parle bien sûr des plateformes Netflix, Amazon Prime et Disney +. Bref, j’essaie de couvrir l’actualité en consacrant chaque chronique à une série particulière.

 

Du coup, quelles séries les amateurs de fantastique doivent-ils guetter dans les semaines ou les mois à venir ?

Je leur conseille vivement Evil, une série d’horreur dont l’atmosphère n’est pas très éloignée de L’Exorciste. Les héros sont un trio d’experts (un curé, une psychologue, un spécialiste en informatique) chargés par l’église d’enquêter sur des cas de possessions démoniaques. C’est inquiétant, angoissant, presque gore par moments. A la réflexion, il est très étonnant que TF1 ait acheté cette série. Ils la diffuseront probablement en deuxième partie de soirée. J’ai aussi un énorme coup de cœur pour Dispatches From Elsewhere, une série AMC diffusée sur Amazon Prime. Il est très difficile d’en résumer le concept. Disons que tout part d’un jeu de piste grandeur nature organisé dans la ville par une multinationale pour retrouver une personne disparue. Tout bascule alors entre le rêve et la réalité. C’est une série bizarre, poétique, presque une expérience sensorielle, un voyage initiatique. Et puis pour les amateurs de science-fiction, il y a la reprise des excellentes séries Star Trek Discovery et Star Trek Picard. Grâce aux nouvelles plateformes et grâce au reboot de J.J. Abrams, l’univers créé par Gene Roddenberry se décline à grande échelle. C’est une période extraordinaire pour les trekkies, d’autant qu’on nous annonce une série qui prendra pour héros le capitaine Pike [qui était le héros du pilote de la série Star Trek originale, avant l’arrivée du capitaine Kirk] et que j’attends avec impatience !

 

Qu’en est-il de Lovecraft Country, que nous avons annoncé sur le site il y a quelques semaines ?

Pour connaître mon avis sur cette série, rendez-vous sur RMC, j’en parlerai en détail lundi prochain !

 

Propos recueillis par Gilles Penso

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