Un serial killer, des zombies et une main vivante sont au programme de cette parodie potache et sanglante
IDLE HANDS
1999 – USA
Réalisé par Roman Flender
Avec Devon Sawa, Elden Henson, Jessica Alba, Seth Green, Christopher Hart, Vivica A. Fox, Jack Noseworthy, Katie Wright
THEMA MAINS VIVANTES I ZOMBIES
L’idée d’une parodie des films d’horreur à l’ancienne destinée aux adolescents était plutôt amusante, mais encore eut-il fallu concocter un habile mélange de comédie et d’épouvante. Or La Main qui Tue ne fait pas peur, pas plus qu’il ne fait rire, et son intérêt s’avère donc extrêmement limité, d’autant que le scénario semble avoir été écrit sous l’influence de substances douteuses ! Le héros, prénommé Anton, est un adolescent idiot et oisif qui occupe ses journées à fumer et regarder la télé, en compagnie de ses deux meilleurs copains Mick et Pnub. Entre-temps, un serial killer rôde dans la région, assassinant tout le monde à tour de bras, y compris les parents d’Anton. Celui-ci constate alors avec effroi qu’il est l’auteur des meurtres, pour la simple et bonne raison que sa main droite est habitée par une entité diabolique et possède sa volonté propre.
Le film lorgne alors sans vergogne du côté d’Evil Dead 2, Devon Sawa s’efforçant sans beaucoup de conviction d’imiter l’incroyable performance de Bruce Campbell. Sans le vouloir, il tue ses deux amis. L’un se retrouve avec une bouteille de bière plantée dans le front, l’autre est décapité par une scie circulaire. Mais ils reviennent bientôt d’entre les morts, sous forme de zombies plus stupides encore que de leur vivant, et semblent un peu marcher sur les traces du cadavre ambulant interprété par Griffin Dunne dans Le Loup-Garou de Londres, puisqu’ils jouent auprès de leur ex-compère la carte de la culpabilité. N’y tenant plus, Anton se coupe la main, mais celle-ci, désormais autonome, est plus dangereuse que jamais. Incontrôlable, elle sème bientôt la panique au cours d’une grande soirée dansante organisée le soir d’Halloween. Anton, ses deux copains morts-vivants et une espèce de Van Helsing en jupons vont donc s’efforcer de mettre hors d’état de nuire cette redoutable bête à cinq doigts.
Un pastiche qu'on aurait aimé plus inspiré
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