Sous l’influence du cinéma d’horreur européen, notamment les œuvres de Dario Argento et le diptyque de L’Abominable Docteur Phibes, Leigh Whannel et James Wan ont créé une surprise durable avec Saw, redéfinissant les codes du slasher et s’appuyant sur une narration en flash-backs qui multiplie les surprises et les rebondissements jusqu’à un climax en forme de coup de théâtre vertigineux. Le film eut une longue descendance s’efforçant souvent d’en retrouver les mécanismes tout en repoussant les limites des séquences d’horreur et de torture au point de participer à la popularisation d’un sous-genre très controversé : le “torture porn”.