Un policier/agent secret enfourche la moto du futur pour partir combattre le crime dans les rues de Los Angeles
STREET HAWK
1985 – USA
Créée par Robert Wolterstorff, Paul Belous, Bruce Lansbury
Avec Rex Smith, Joe Regalbuto, Richard Venture, Jeannie Wilson, Georges Clooney, Christopher Lloyd, Charles Napier, Dennis Franz
Une voiture qui parle, un policier holographique, un hélicoptère supersonique ou encore une moto que n’aurait pas renié James Bond, les séries télévisées mettant en vedette des éléments technologiques ont poussé comme des champignons au cours des années 80. Tonnerre Mécanique, ou Street Hawk en anglais, fait partie de ce paysage audiovisuel high-tech. Le personnage principal s’appelle Jesse Mach, un motard de la police de Los Angeles blessé lors d’une opération. Il sera dès lors muté au service de presse de la police de la Cité des Anges. Mais en parallèle, il est recruté par une agence ultra secrète des États-Unis et va œuvrer pour combattre le crime en pilotant le Tonnerre Mécanique, « un engin d’une conception révolutionnaire capable de dépasser les 500 km/h », selon le pitch d’introduction en début de chaque épisode. Il est supervisé dans sa mission par l’agent fédéral Norman Tuttle, le seul au courant de la vraie nature de la mission de Jesse Mach. Vêtu d’une combinaison et d’un casque intégral masquant son visage pour masquer son identité, notre héros affrontera des révolutionnaires sud-américains en exil, des gangs de banlieue, des braqueurs de banque, et protègera une chanteuse de rock victime d’un maitre-chanteur.
A l’image de Supercopter et K2000, Tonnerre Mécanique fut pour la première fois diffusé sur feu La Cinq, chaque vendredi soir dans « A fond la Caisse » en 1986. Et le succès fut immense dans nos contrées. Un succès qui doit beaucoup au thème musical électronique du groupe de rock électronique allemand Tangerine Dream. Au cours de chaque épisode, la partition (qui résonne toujours dans nos têtes 35 ans plus tard… !) illustre entre autres les moments où la moto et son pilote se déplacent à très grande vitesse dans les rues de Los Angeles. Des moments qui n’utilisaient aucun effet spécial mais principalement des effets d’accéléré. Dotée d’un arsenal digne d’un hélicoptère de combat, la moto pouvait également accomplir des bonds de dix mètres de haut. Une prouesse qui était obtenue grâce à un judicieux positionnement de la caméra. L’absence du moindre effet spécial dans la série témoigne malheureusement d’un budget bien maigre.
Une seule saison pour le « Faucon des rues »
Partagez cet article