20 ans après le Star Trek original, un nouvel équipage s'embarque à bord de l'Enterprise sous le commandement du capitaine Picard
STAR TREK THE NEXT GENERATION
1987 / 1994 – USA
Créée par Gene Roddenberry
Avec Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Brent Spiner, Levar Burton, Michael Dorn, Gates Mc Fadden, Marina Sirtis, Will Wheaton et Colm Meaney
THEMA SPACE OPERA I SAGA STAR TREK
Vingt ans après la toute première série, Star Trek The Next Generation débarque sur les téléviseurs américains le 28 septembre 1987 pour 179 nouvelles missions d’exploration télévisuelles de la galaxie. Concrètement, qu’est-ce qui change ? Le capitaine du navire est un Français, il s’appelle Jean-Luc Picard (impérial Patrick Stewart), le vaisseau de classe Galaxy s’appelle toujours Enterprise mais il transporte à présent plus de mille personnes contre 430 par rapport à la classe Constitution. Quatre-vingt-cinq ans ont passé depuis les toutes dernières aventures du capitaine Kirk, mais Starfleet poursuit sa quête de nouveaux mondes à travers la galaxie. Nous sommes dans un monde où l’argent a disparu. On se détend sur le holodeck qui, grâce à un choix infini de simulations 3-D, permet de vivre toutes les aventures possibles. L’objectif de cette société utopiste, que n’aurait pas renié H.G Wells, est d’améliorer les connaissances de l’être humain dans tous les domaines. Anticipant peut-être le caractère international des missions spatiales que nous connaissons aujourd’hui, et certaines évolutions politiques comme la fin de la Guerre Froide, Gene Roddenberry constitue un équipage encore plus hétéroclite que le précédent. C’est donc un androïde qui sert d’officier scientifique (Data, incarné par Brent Spiner). La conseillère bétazoïde Deanna Troï (Marina Sirtis) apporte régulièrement empathie au capitaine et à l’équipage. Mais surtout, le timonier de l’Enterprise est un Klingon car désormais la Fédération est en paix avec la planète Kronos.
Réutilisant les mêmes recettes que précédemment, The Next Generation étend l’univers trekkien à de nouveaux horizons en permettant l’arrivée de personnages hauts en couleurs tels que l’être omnipotent Q (l’épatant John De Lancie). Ses apparitions au cours de la série sont un vrai régal. L’une des plus hilarantes est le très bon « Moins Q » dans la troisième saison ou ledit Q fait apparaître un orchestre de mariachi sur la passerelle de l’Enterprise. Mais Star Trek TNG permet également l’arrivée d’une nouvelle race de méchants ; les impitoyables Borgs. Des aliens mi humanoïdes mi machines qui parcourent la galaxie dans le seul but d’assimiler les autres civilisations extraterrestres. Le cliffhanger « Le meilleur des deux mondes » voit ainsi un capitaine Picard assimilé par les Borgs avant d’être sauvé par son équipage.
Une nouvelle étape dans l'aventure trekkienne
Des thèmes plus graves sont évoqués comme la torture dans « Hiérarchie » (cinquième saison) ou encore la perte d’un enfant dans le très émouvant « Heures sombres » avec Majel Barret, épouse de Gene Roddenberry (décédé en 1991), qui joue la mère de Deanna Troy. TNG n’oublie pas non plus de rendre hommage à sa grande sœur (TOS, « The Original Series »). Des acteurs du précédent casting feront une petite apparition comme James Doohan (Scotty) dans « Reliques » ou encore Leonard Nimoy dans « Reunification ». Loin d’être une fin, The Next Generation s’avère en fait n’être qu’une simple étape dans l’aventure trekkienne. Avec l’apparition de nouvelles civilisations (Bajorans, Cardassiens et surtout les Borgs), deux nouvelles déclinaisons continueront le voyage au cours des années 90.
© Antoine Meunier
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